Après la rame l’encre nase

Les Clampins ont en commun avec l’aéronautique le principe du propulseur à étage, en effet, tel Ariane Cinq à l’arrachée, les Clampins à l’effort, larguent leurs éléments …

Cependant si Ariane se débarrasse d’étages devenus inutiles, les Clampins, eux, récupèrent les leurs au retour … pour en refaire le plein !
Aïe ! Non ! Pas avec la pompe ! Aïe ! Pas sur la tête !
D’ailleurs c’est même pas vrai.
Nous étions dix vrais Clampins (pas de fille) ! Un paradis ! Le bonheur originel avant l’affaire du pommier !
Le chiffre toutefois doit être pondéré !
Sept Clampins sont partis de Thonon, trois Clampinets (dont je) carrément depuis le col de Jambaz … Enfin dix mètres avant pour pouvoir le compter dans le périple !
Non mais !
La Ramaz même  » intersectée  » au tiers inférieur reste la Ramaz ! pour preuve nombre de panneaux ont été charitablement dérobés (comme souvenir ?) par des cyclistes compatissants …
Malgré une tentative d’assassinat par asphyxie dans le tunnel par un crétin des Alpes, pur reblochon, immatriculé 74, tous parvinrent vivants chez Jean de la Pipe le bien nommé, où fort à propos tous les huit passèrent à table …
Parfaitement, huit !
B.B. avait fait demi tour à Jambaz comme prévu au départ, et B.B. (un autre, pas une autre) ne souhaitait pas manger au restau.
Dix moins deux égal … ? Huit ! Bravo !
C’est compliqué hein ?
Les Clampins c’est toujours compliqué.
Survînt alors, en voiture, Françoise, par l’omelette alléchée !
Promue à l’instant même ambulancière en chef, elle redescendit au plus tôt Raymond, blessé lors d’une chute préalable, vers la civilisation. (12016-08-12 10.02.17)
L’Encrenaz est une formalité.
Mais l’Encrenaz après le dessert et les liqueurs redevient un col … franchit dans la souffrance.
Retour à cent quarante à l’heure par la vallée de la Dranse.
Compagnie réduite mais la meilleures qui soit au monde ! Des milliers de mètres de dénivellation ! Temps ensoleillé et frais, Atmosphère cristalline ! Repas baveux !
Z’auriez du v’nir !
Désolé d’avoir fait long.
jp

1/ Chute sans gravité mais douloureuse et sanglante, belle entaille quand même dans la bidoche du mollet !

2 commentaires sur “Après la rame l’encre nase

  1. Salut Lionel ! La route dont tu parles conduit bien à l’Encrenaz … à pied ! et l’hiver avec des raquettes !
    🙂
    jp

  2. Quand  » Jean de la pipe  » est ouvert , la Ramaz reste un col plutôt sympa . L’on peut au moins se requinquer . L’Encrenaz sur une route bien bituméee reste agréable mais une autre route plus bucolique est moins roulante est possible . Juste au dessus , celle où il n’y a aucun panneau !!!
    Bravo à tous !!!

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