Cette cérémonie du 18 juillet fut un vibrant hommage à Françoise… elle le méritait. Vibrant par l’assistance, nombreuse, et par les hommages rendus sincères et émouvants.
Je veux me rappeler ce poème, plein d’espoir, que quelques-uns ont prononcé….
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti !»
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un prés de moi
dit : «il est parti !»
il en est d’autres qui le voyant poindre à l’horizon
et venir vers eux s’exclament avec joie :
«Le voilà !»
C’est ça la mort !
Il n’y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.
Poème de William Blake
Après un silence respectueux sur le site, nous reprenons nos activités, le cœur encore lourd, mais avec le sentiment qu’un Ange gardien est parmi nous.